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du mémoire



Termes
traités dans ce mémoire

L'univers de la tauromachie
Français,espagnol

Karine Galabert

Maitrise LEA - 2001 / 2002 - Paris III
Responsable : Loïc Depecker


Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire

Bibliographie


Remerciements

Je voudrais tout d'abord remercier les personnes et les organismes qui m'ont permis de réaliser ce mémoire de terminologie sur la tauromachie, sans lesquelles ce travail n'aurait pu aboutir :


üMonsieur Loïc DEPECKER, professeur de terminologie à l'Université de Paris III, pour ses cours instructifs et sa grande disponibilité tout au long de l'année.


üLe Club Taurin Vicois qui m'a mise en contact avec Monsieur Miguel DARRIEUMERLOU, spécialisé en culture tauromachique.


üMonsieur Miguel DARRIEUMERLOU, président des Critiques Taurins de France, collaborateur à la revue Toros de Nîmes depuis 1980, conférencier, et membre de l'Union des Bibliophiles Taurins de France depuis sa création (1977), qui m'a guidée et conseillée dans le cadre de la réalisation de ce mémoire et qui a eu la gentillesse de bien vouloir relire la totalité de mon travail pour vérifier le contenu spécifique et technique.


üMa mère, Marie-France GALABERT, en tant que réviseur final du mémoire.


üEt enfin, à toutes les institutions que j'ai contactées pour avancer dans mes recherches :

- l'Institut Cervantès de Paris,
- le personnel de la Bibliothèque Publique d'Information du Centre Georges Pompidou,


INTRODUCTION

INTRODUCTION GÉNÉRALE 

Lorsque j'ai dû choisir un thème pour ce mémoire de terminologie, je me suis souvenue des images colorées, sonores et spectaculaires de mon enfance, lors d'un voyage touristique en Andalousie, berceau de la tauromachie. J'avais eu la chance d'approcher ce monde de façon privilégiée puisque nous avions pu, avec ma famille, visiter un élevage de taureaux de combat et donc voir de près des animaux sauvages en liberté. Leur destin, je le savais, serait de défendre leur honneur jusqu'à la mort, grâce à leur bravoure soigneusement préservée par leur éleveur, face à un homme qui aura mis en scène son ultime combat dans les arènes.

Ce spectacle de troupeaux de bêtes magnifiques et imposantes était à la fois émouvant et terrible. J'étais alors dans un état d'esprit confus, ne sachant que penser de cette tradition qui me paraissait pleine de contradictions. C'est pendant ces moments forts qu'une foule de mots me vinrent en tête : "folie", "rites", "codes", "mythes", "symboles", "émotions", "beauté", "violence", "peur", "mort", "anachronisme", "ombre", et "lumière". Toutes ces interrogations m'ont incitée à me documenter d'abord, à comprendre ensuite, pour pouvoir enfin assister sans à priori à ce spectacle fascinant.

J'ai alors lu des livres, comme Les Bestiaires de Montherlant, Mort dans l'Après-midi d'Emingwhay, Arènes Sanglantes de Blasco Ibañez, et la biographie romancée de El Cordobés dans Et tu Porteras mon Deuil de Larry et Collins. J'ai également lu bon nombre d'articles de journaux, écouté des débats télévisés, et bien entendu, vu des corridas en France et en Espagne. J'ai pu ainsi voir le petit monde de la tauromachie et surtout comprendre cette notion de combat qui domine dans la corrida et qui ne se limite pas aux deux heures de spectacle.

Pourtant, si les grandes lignes de ce domaine m'étaient devenues familières, je me suis vite aperçue que, non seulement ce monde semblait être un cercle fermé où l'on ne pouvait entrer vraiment qu'en initié, mais aussi, qu'il fallait comprendre ce mode de communication indispensable qu'est le langage taurin spécifique.

Canal + retransmet depuis plusieurs années des corridas commentées par des connaisseurs qui emploient un vocabulaire particulier qui, parfois intraduisible littéralement en français, est alors "francisé" de façon confuse, traduit approximativement, ou tout simplement expliqué. Les images que véhicule ce vocabulaire spécifique se suffisent souvent à elles-mêmes et perdent de leur valeur lors d'une traduction. Pourtant, qui dit communication dit clarté. J'ai donc consulté plusieurs dictionnaires officiels français et ai vérifié dans celui de l'Académie Française si certains mots de vocabulaire taurin étaient acceptés officiellement. Certains le sont mais beaucoup doivent être traduits.

Il n'en reste pas moins que même avec des traductions, il faut être initié, non seulement au déroulement de cette cérémonie rituelle, mais aussi aux mots qui l'accompagnent.

Pour ce mémoire, j'ai choisi de cibler le corpus sur l'environnement et le spectacle taurin en lui-même. Le domaine de la tauromachie est constitué de différentes parties constitutives : les hommes, le taureau, les arènes, le combat, les armes et outils. Afin de mieux comprendre l'articulation du corpus, une représentation sous forme d'arborescences délimite le domaine dans son ensemble.

Peut-être que "l'aficionada" que je suis aura réussi par ce mémoire à éclairer pour les néophytes ce monde fascinant qu'est celui de la corrida, c'est-à-dire avant tout l'expression d'une passion.


INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE 

Démarche suivie

Comme j'étais déjà fort intéressée par la tauromachie avant de commencer ce mémoire de terminologie, je disposais d'une documentation personnelle bien fournie, que ce soit des ouvrages, des magazines, des documentaires vidéos, etc. Tout d'abord, j'ai procédé à un inventaire de mes propres sources, en sélectionnant celles qui pouvaient m'aider dans la recherche de termes techniques avec leur définition.

Ensuite, je suis allée à la Bibliothèque Publique d'Information du Centre Georges Pompidou à Paris pour y découvrir une mine de documentation relative à la tauromachie. J'ai consulté des manuels explicatifs et descriptifs, ainsi que des dictionnaires propres à la terminologie taurine dans lesquels j'ai trouvé des définitions précises des différents termes que j'avais sélectionnés auparavant. Compte tenu d'un vocabulaire souvent espagnol, le Dictionnaire de l'Académie Française et le Dictionnaire des Mots d'Origine Etrangère étaient essentiels dans mon travail de recherche sur le statut desdits termes. Il m'était alors possible de statuer sur leur intégration dans la langue française avec une source sûre à l'appui.

En ce qui concerne la recherche de spécialistes de la tauromachie pour valider ce mémoire, j'ai contacté plusieurs arènes de France (Vic, Béziers, Arles), et le club taurin de Paris.

J'ai commencé le travail proprement dit par lister les termes retenus pour pouvoir établir les arborescences, élémentaires pour situer, délimiter et découper le domaine choisi. Une fois cette étape réalisée, je me suis penchée sur les fiches de terminologie pour chacun des termes. Au cours de ce travail technique, j'ai suivi les conseils avisés de Monsieur Darrieumerlou.


Ciblage du mémoire

Mise à part ma passion personnelle, l'idée de réaliser ce mémoire sur l'univers de la tauromachie m'est venue car la pratique de la corrida espagnole est bien implantée en France au sud de la Loire et correspond à une réelle culture régionale. Néanmoins, même si le vocabulaire technique s'y rapportant n'a aucun secret pour les aficionados, il m'a semblé intéressant de réaliser ce micro dictionnaire pour des néophytes. La liste des termes du corpus n'est bien entendu pas exhaustive. J'ai opté pour ceux qui me paraissaient les plus courants et les plus importants pour une approche suffisante du vaste domaine qu'est la tauromachie.



Limites et découpage du domaine traité

Dès le départ, j'ai pensé qu'un découpage simple était préférable pour que n'importe quel néophyte comprenne et situe d'emblée le domaine de la tauromachie. Il m'a semblé logique de le découper en six grands sous-domaines : les arènes, les hommes, le taureau de combat, la course de taureaux, les costumes, et les armes et outils.

La première arborescence permet de visualiser l'ensemble du domaine avec les sous-domaines. Les suivantes organisent chacun de ces sous-domaines en les découpant en différents éléments constitutifs. Néanmoins, notamment dans l'arborescence du taureau de combat, tous les termes indiqués ne font pas l'objet d'une fiche de terminologie. En effet, j'estime que la seule énumération des nombreuses couleurs que peut avoir la robe de l'animal se suffit à elle-même. Aucune définition n'est réellement nécessaire pour comprendre. J'ai donc décidé de les faire figurer dans cette arborescence car c'est une particularité importante dans le monde de la corrida.



Critères de constitution et caractéristiques du corpus

Je n'ai pas eu de difficultés pour trouver et sélectionner des termes en nombre suffisant pour constituer ce mémoire. En outre, le domaine est si vaste que les notions affluent et j'ai même dû restreindre la taille du corpus. Cela a été notamment le cas pour les types de passes de cape et les techniques de mise à mort pour lesquelles j'ai sélectionné les plus courantes et les plus représentatives.



Problèmes rencontrés et solutions apportées

La tauromachie étant une pratique, à l'origine étrangère, le premier problème qui s'est posé à moi a été de trouver une bonne terminologie adaptée et cohérente en français. Néanmoins, cela n'a pas toujours été possible et j'ai parfois dû gardé l'appellation espagnole puisque la traduction n'était pas envisageable. Certains termes désignent des notions extrêmement précises qui ne pourraient se rendre en français autrement que par des traductions définitoires et explicatives. Ce genre de situation était fréquent pour l'âge des taureaux (becerro, novillo), ainsi que pour l'orientation et l'implantation de leurs cornes (corniabierto, bizco, corniapretado, brocho). Dans ces cas, j'ai laissé le terme en entrée en espagnol et j'en ai donné une définition qui revient à une traduction explicative. J'ai d'ailleurs constaté que aucun auteur ne traduisait ces termes dans les ouvrages spécialisés et se contentaient de les expliquer.
Faute de contexte, j'ai dû délaisser certains termes qui figurent néanmoins dans les arborescences, notamment pour les passes de muleta (de poitrine, de la droite).

J'ai également été confrontée à une autre difficulté, celle de réunir plusieurs dictionnaires et manuels techniques pour élaborer les définitions parfois complexes des termes non traduisibles. Parfois, et tout particulièrement en ce qui concerne les passes de cape pendant la phase de la mise à mort, la rédaction de la définition était extrêmement complexe étant donnée la technicité et la précision que réalise le matador dans ce cas. Il y avait tellement de points à signaler que la tournure de phrase était essentielle pour donner une bonne compréhension claire et précise du terme traité.


BIBLIOGRAPHIE

Démarche suivie

Comme j'étais déjà fort intéressée par la tauromachie avant de commencer ce mémoire de terminologie, je disposais d'une documentation personnelle bien fournie, que ce soit des ouvrages, des magazines, des documentaires vidéos, etc. Tout d'abord, j'ai procédé à un inventaire de mes propres sources, en sélectionnant celles qui pouvaient m'aider dans la recherche de termes techniques avec leur définition.

Ensuite, je suis allée à la Bibliothèque Publique d'Information du Centre Georges Pompidou à Paris pour y découvrir une mine de documentation relative à la tauromachie. J'ai consulté des manuels explicatifs et descriptifs, ainsi que des dictionnaires propres à la terminologie taurine dans lesquels j'ai trouvé des définitions précises des différents termes que j'avais sélectionnés auparavant. Compte tenu d'un vocabulaire souvent espagnol, le Dictionnaire de l'Académie Française et le Dictionnaire des Mots d'Origine Etrangère étaient essentiels dans mon travail de recherche sur le statut desdits termes. Il m'était alors possible de statuer sur leur intégration dans la langue française avec une source sûre à l'appui.

En ce qui concerne la recherche de spécialistes de la tauromachie pour valider ce mémoire, j'ai contacté plusieurs arènes de France (Vic, Béziers, Arles), et le club taurin de Paris.

J'ai commencé le travail proprement dit par lister les termes retenus pour pouvoir établir les arborescences, élémentaires pour situer, délimiter et découper le domaine choisi. Une fois cette étape réalisée, je me suis penchée sur les fiches de terminologie pour chacun des termes. Au cours de ce travail technique, j'ai suivi les conseils avisés de Monsieur Darrieumerlou.


Ciblage du mémoire

Mise à part ma passion personnelle, l'idée de réaliser ce mémoire sur l'univers de la tauromachie m'est venue car la pratique de la corrida espagnole est bien implantée en France au sud de la Loire et correspond à une réelle culture régionale. Néanmoins, même si le vocabulaire technique s'y rapportant n'a aucun secret pour les aficionados, il m'a semblé intéressant de réaliser ce micro dictionnaire pour des néophytes. La liste des termes du corpus n'est bien entendu pas exhaustive. J'ai opté pour ceux qui me paraissaient les plus courants et les plus importants pour une approche suffisante du vaste domaine qu'est la tauromachie.



Limites et découpage du domaine traité

Dès le départ, j'ai pensé qu'un découpage simple était préférable pour que n'importe quel néophyte comprenne et situe d'emblée le domaine de la tauromachie. Il m'a semblé logique de le découper en six grands sous-domaines : les arènes, les hommes, le taureau de combat, la course de taureaux, les costumes, et les armes et outils.

La première arborescence permet de visualiser l'ensemble du domaine avec les sous-domaines. Les suivantes organisent chacun de ces sous-domaines en les découpant en différents éléments constitutifs. Néanmoins, notamment dans l'arborescence du taureau de combat, tous les termes indiqués ne font pas l'objet d'une fiche de terminologie. En effet, j'estime que la seule énumération des nombreuses couleurs que peut avoir la robe de l'animal se suffit à elle-même. Aucune définition n'est réellement nécessaire pour comprendre. J'ai donc décidé de les faire figurer dans cette arborescence car c'est une particularité importante dans le monde de la corrida.



Critères de constitution et caractéristiques du corpus

Je n'ai pas eu de difficultés pour trouver et sélectionner des termes en nombre suffisant pour constituer ce mémoire. En outre, le domaine est si vaste que les notions affluent et j'ai même dû restreindre la taille du corpus. Cela a été notamment le cas pour les types de passes de cape et les techniques de mise à mort pour lesquelles j'ai sélectionné les plus courantes et les plus représentatives.



Problèmes rencontrés et solutions apportées

La tauromachie étant une pratique, à l'origine étrangère, le premier problème qui s'est posé à moi a été de trouver une bonne terminologie adaptée et cohérente en français. Néanmoins, cela n'a pas toujours été possible et j'ai parfois dû gardé l'appellation espagnole puisque la traduction n'était pas envisageable. Certains termes désignent des notions extrêmement précises qui ne pourraient se rendre en français autrement que par des traductions définitoires et explicatives. Ce genre de situation était fréquent pour l'âge des taureaux (becerro, novillo), ainsi que pour l'orientation et l'implantation de leurs cornes (corniabierto, bizco, corniapretado, brocho). Dans ces cas, j'ai laissé le terme en entrée en espagnol et j'en ai donné une définition qui revient à une traduction explicative. J'ai d'ailleurs constaté que aucun auteur ne traduisait ces termes dans les ouvrages spécialisés et se contentaient de les expliquer.
Faute de contexte, j'ai dû délaisser certains termes qui figurent néanmoins dans les arborescences, notamment pour les passes de muleta (de poitrine, de la droite).

J'ai également été confrontée à une autre difficulté, celle de réunir plusieurs dictionnaires et manuels techniques pour élaborer les définitions parfois complexes des termes non traduisibles. Parfois, et tout particulièrement en ce qui concerne les passes de cape pendant la phase de la mise à mort, la rédaction de la définition était extrêmement complexe étant donnée la technicité et la précision que réalise le matador dans ce cas. Il y avait tellement de points à signaler que la tournure de phrase était essentielle pour donner une bonne compréhension claire et précise du terme traité.

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